LES DESSINS SUR LE CORPS :

Les femmes se peignent le haut du corps et notamment la poitrine pour rendre hommage aux ancêtres. Avant chaque cérémonie pendant lesquelles les femmes vont honorer les dieux de la nature, elles se rassemblent et se préparent collectivement. Elles vont d’abord s’enduire le corps de graisse et ensuite tracer au doigt ou à l’aide d’un petit bout de bois et d’une pâte de pigments naturels des lignes qui suivent les courbes de leurs seins, de leurs bras et de leurs cuisses. La couleur blanche composée à base d’argile souvent utilisée comme couleur du deuil et de la mort….

Ces peintures permettent de rentrer en contact avec les ancêtres, d’accéder à leur savoir et leur sagesse.

Elles vont danser, chanter et honorer leurs Dieux, ceux de la nature, du Dreamtime, demander aux ancêtres de les guérir d’une maladie, souhaiter que les plantes médicinales poussent encore pour se soigner dans la tradition ou accompagner un défunt…

La danse des femmes

Ce thème des danses des femmes est un sujet important dans la peinture aborigène, les artistes vont les évoquer en représentant une multitude de lignes en mouvement. Ce graphisme envoutant et chaotique peut choquer le spectateur, c’est pour cette raison qu’une explication s’imposait…

Malgré un dessin très fort, des couleurs vives, un coup de pinceau rapide voire violent… ces toiles  évoquent les femmes et leurs danses rituelles mais marquent aussi très certainement le caractère affirmé de ces maitresses de cérémonies et leur énergie.

Deux toiles, exposées à la galerie nous parlent de ce sujet : je vous invite à cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux fiches détaillées de ces oeuvres.

Woman’s body painting d’ABIE LOYE KEMARRE

Awely de MINNIE PWERLE